Penny Stock

Le terme « Penny Stock » désigne à l'origine (et encore aujourd'hui), sur les marchés financiers américains, des actions dont les cours sont descendus en dessous d'un dollar et qui se négocient même, plus précisément, pour quelques centimes.

La loi fédérale américaine (via la SEC – Securities Exchange Commission) contraint à une sortie de Bourse immédiate toute action qui cote moins de 1 dollar pendant 30 séances de Bourse consécutives. Aux Etats-Unis, les Penny Stocks peuvent cependant être négociés « de gré à gré » (c'est-à-dire directement entre opérateurs) via deux services de quotation particuliers, les « Pink Sheets » (« feuilles roses ») et le OTC Bulletin Board (« OTC » - Over The Counter signifiant « de gré à gré »).

Le terme « Penny Stock » s'applique traditionnellement à des sociétés aux faibles capitalisations boursières, et ces titres font en général l'objet d'importants mouvements spéculatifs, une forte volatilité affectant d'importants volumes échangés.

La baisse des marchés d'actions observée depuis le début de l'année 2008 a eu pour conséquence d'étendre la notion de « Penny Stock » à de nombreux titres financiers, le terme ne s'appliquant plus seulement aux seules sociétés « Small Caps » - à faible capitalisation boursière.

Ainsi sur Euronext Paris dénombrait-on, hors Alternext et Marché Libre, environ 15 sociétés dont la valeur de l'action était inférieure à 1 euro au 1er janvier 2008.

Un an plus tard, ces sociétés sont au nombre de 40, et l'on a vu apparaître dans cette catégorie des sociétés dont la capitalisation boursière reste importante, comme par exemple Thomson ou même Alcatel-Lucent ou Natixis, si tant est que la notion de « Penny Stock » puisse être étendue aux actions dont les cours sont inférieurs à 1,50 euro.

Des géants américains comme Citigroup (ex leader de la finance mondiale cotant moins d'1 dollar sur le NYSE – New York Stock Exchange), General Motors (1,6 dollar en mars 2009) ou Ford Motors (1,4 dollar) sont également concernés. Renfloué depuis par le Trésor américain, le géant des assurances AIG avait été sorti de la prestigieuse liste constitutive de l'indice Dow Jones dès septembre 2008.

Au Royaume-Uni en mars 2009, l'action British Telecom s'échangeait à 76 Cts, les cas de Barclays, Royal Bank of Scotland ou encore Lloyds Banking Group étant relativement comparables.

Des redressements opérationnels permettant à une action de sortir de la catégorie des Penny Stocks se sont vus fréquemment, y compris dans la période récente (Alstom, Eurotunnel).

 

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Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

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